Focus sur le GNR et le secteur du chantier (2/2)
Introduit en France en 2011 suite à un arrêté du gouvernement datant du 10 Décembre 2010 ; le GNR (ou Gazole Non Routier) est un carburant à nul autre pareil. En effet, arborant un beau rouge distinctif et se targuant d’une composition de prime abord semblable au fioul classique ; il est pourtant très spécifique. Par sa part de souffre en premier lieu, moins importante que dans le cadre d’un carburant classique. Mais aussi parce qu’il présente un indice de cétane (hydrocarbure de la famille des alcanes) plus élevé que les autres combustibles. De même qu’une part élevée de biocarburant. Cela dit, sa spécificité majeure reste subordonnée au fait qu’il est exclusivement réservé aux véhicules non routiers. Parmi ceux-là les bulldozers, pelleteuses, camions tout-terrain, niveleuses, chasse-neige, grues mobiles, locomotives ferroviaires. Mais aussi les tracteurs ; qu’ils soient agricoles ou forestier. De même que les bateaux de plaisance et de navigation intérieure qui utilisent un GNR adapté à leurs besoins et conçu strictement pour cet usage bien précis. Or, si l’État français a choisi d’imposer l’utilisation de ce carburant aux ressortissants concernés au détriments de produits plus traditionnels ; c’est avant tout pour sa portée écologique …
Un enjeu écologique capital
Il est difficile (voire tout simplement impossible) de ne pas être au fait des dégâts que notre mode de vie moderne peut faire sur notre environnement. Et ces derniers mois ; le sujet de la préservation de notre planète devient une préoccupation de plus en plus urgente. Incendies en cacades, inondations irrépressibles, pandémie mondiale ; tous les évènements qui nous ont affectés ces dernières années peuvent être imputés à la souffrance de notre terre d’accueil. Cependant, l’utilisation de Gazole Non Routier est l’un des alliés sur lesquels nous pouvons compter dans le combat écologique qu’il est devenu essentiel de mener … Cela du fait de sa composition particulière, favorisant la diminution de gaz à effet de serre et d’émission de particules polluantes ; au contraire du gazole routier. L’indice de cétane précité entre également en scène, puisqu’il offre une meilleure combustion et par conséquent ; une diminution des particules polluantes et autres impuretés présentes dans le gaz d’échappement. Enfin, sa part en Ester Méthylique d’Acide Gras (biocarburant renouvelable utilisé pour diminuer la quantité de souffre) est également un atout puisqu’elle permet de limiter l’impact que le processus lubrification du moteur peut avoir sur l’environnement.
Dès lors, voici les raisons de la mise en avant de ce gazole pas tout à fait comme les autres. Et il y a fort à parier qu’il gardera dans les années à venir une place de choix dans le paysage des carburants français.
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